Les cancers de l’enfant sont rares, puisqu’ils représentent environ 1 % de tous les cancers. Le taux de survie globale à 5 ans est de 75 % toutes localisations confondues. La diminution des doses de radiothérapie et les améliorations balistiques ont permis de diminuer la toxicité dans certaines maladies. La toxicité tardive reste toutefois fréquente, est souvent spécifique de la pédiatrie et est liée à une survie de longue durée. Il s’agit principalement de séquelles cognitives, sensorielles, endocriniennes, de retards de croissance ou encore de complications cardiopulmonaires et de cancers radio-induits. Les doses aux organes critiques habituellement recommandées en pédiatrie sont présentées dans cette mise au point, de même que les principales séquelles spécifiques de l’irradiation en pédiatrie, en dehors des cancers secondaires qui ne sont pas inclus dans cette mise au point.Cancers in childhood are rare, representing 1% of all the cancers in developing countries. On the whole, the overall survival approaches 75% at 5 years. The radiation dose decrease in lots of indications as well as better optimized planning treatments lead to decrease the long-term toxicities in some indications. However, the radiation toxicity remains frequent, often specific of pediatric situations. Long-term toxicities are mainly neurologic, sensitive, endocrine, or linked to growth impairment (bones or muscular). Radio-induced second-cancers are also frequent after a long follow-up after cancer in childhood but will not be discussed here. Doses to critical organs as well as the most frequent radio-induced late-effects will be discussed in this paper.