Trajectories of oppositional defiant disorder severity from adolescence to young adulthood and substance use, mental health, and behavioral problems.

Oppositional Defiant Disorder (ODD) is a disruptive behavioral disorder; however, increasing evidence emphasizes irritable mood as a primary symptom of ODD.This study investigated whether heterogeneous groups (classes) of individuals can be differentiated based on ODD sub-dimensions (irritability and defiance) or on overall ODD symptoms longitudinally. We also examine associations between ODD trajectory class and comorbid substance use (heavy episodic drinking, cannabis use), mental health (depression and anxiety) and behavioral symptoms (ADHD, aggression and substance use) in both adolescence and young adulthood (controlling for adolescent levels of each of these concerns).Data were from a randomly recruited community sample of 662 Canadian youth (T1 ages 12-18) followed biennially for 10 years (T6 ages 22-29).Growth mixture models revealed trajectories classes of ODD based on severity of symptoms. A three-class solution provided the best fit with Low (n = 119; 18%), Moderate (n = 473; 71.5%), and High (n = 70; 10.6%) ODD classes. Class trajectory differences were similarity based on symptoms severity (rather than type) for symptom sub-dimensions (irritability defiance). Adolescent and young adult substance use, mental health symptoms, and behavioral problems were significantly higher for the High ODD trajectory class compared to both other classes. Youth in the Moderate ODD trajectory class also showed higher comorbid symptoms in adolescence and young adulthood, compared to the Low ODD trajectory class.Early identification of children and adolescents with high or moderate ODD symptoms and interventions that simultaneously address defiance and irritability are supported by the findings.Le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) est un trouble du comportement perturbateur; toutefois, des données probantes croissantes soulignent que l’humeur irritable est un symptôme primaire du TOP.La présente étude a investigué si les groupes (classes) hétérogènes de personnes qui peuvent être différentiées au mieux selon les sous-dimensions (irritabilité et défi) ou selon les symptômes généraux du TOP longitudinalement. Nous examinons également les associations entre la classe de trajectoire du TOP et l’utilisation de substances comorbide (lourde consommation d’alcool épisodique, utilisation de cannabis), la santé mentale (dépression et anxiété) et symptômes comportementaux (TDAH, agression et utilisation de substances) tant chez les adolescents que chez les jeunes adultes (contrôler les niveaux adolescents de chacun de ces problèmes).Les données provenaient d’un échantillon communautaire recruté au hasard de 662 jeunes Canadiens (âges T1 2–18) suivis tous les deux ans pendant 10 ans (T6 âges 22–29).Des modèles de mélange de croissance ont révélé des classes de trajectoire du TOP basées sur la gravité des symptômes. Une solution en trois classes a fourni le meilleur ajustement avec des classes de TOP faible (n = 119; 18 %), modérée (n = 473; 71,5 %), et élevée (n = 70; 10,6 %). Les différences de classes de trajectoire étaient également basées sur la gravité des symptômes (plutôt que sur le type) des sous-dimensions des symptômes (irritabilité, défi). L’utilisation de substances chez les adolescents et les jeunes adultes, les symptômes de santé mentale et les problèmes de comportement étaient significativement plus élevés pour la classe de la trajectoire élevée du TOP comparé aux deux autres classes. Les jeunes de la classe de trajectoire modérée du TOP présentaient aussi des symptômes comorbides plus élevés à l’adolescence et au jeune âge adulte, comparé à la classe de trajectoire faible du TOP.L’identification précoce des enfants et des adolescents présentant des symptômes élevés ou modérés du TOP et les interventions qui prennent en charge simultanément le défi et l’irritabilité sont soutenues par les résultats.