Dans cet article, nous explorons deux aspects interconnectes de la pensee de Walter Benjamin qui ont recu une attention limitee : la figure du peintre chinois comme un exemple d’art traditionnel et la reflexion de Benjamin sur les tableaux chinois que l’on retrouve dans une chronique artistique a propos d’une exposition tenue a Paris en 1937. Lire de facon combinee ces reflexions sur les artistes chinois et l’art offre un point de vue particulier et interessant sur des concepts familiers de la theorie benjaminienne comme l’image de pensee (Denkbild) et l’image dialectique. En effet, nous soutenons que la notion de ink-play peut contribuer a notre comprehension du concept de modernite.