摘要
This study aimed to describe the signalment, clinical signs, magnetic resonance imaging (MRI) findings, cerebrospinal fluid (CSF) analysis, treatment, and outcome of feline meningoencephalomyelitis of unknown origin (FMUO). Medical records from 16 cats meeting the inclusion criteria of CSF pleocytosis, negative CSF polymerase chain reaction (PCR)-infectious disease results, and characteristic MRI findings were retrospectively reviewed. Median age was 9.4 years. Clinical signs included ataxia, proprioceptive deficits, seizures, and spinal hyperesthesia. The CSF nucleated cell count was increased (median 70.7 cells/μL), with predominantly mixed pleocytosis and CSF protein concentration was increased in 15/16 cats. Magnetic resonance imaging showed intraparenchymal infiltrative ill-defined lesions in 13 cases. All cats received a corticosteroid-based treatment protocol; additional therapies included lomustine, cytarabine, and anticonvulsant medications. Mild neurological signs were recorded in 5/12 cats but 7/12 cats were neurologically normal at re-examination. This represents the first study of feline MUO, highlighting FMUO as an important differential diagnosis in cats with variable neurological presentation. Prognosis appears to be good with immunomodulatory therapy.Méningo-encéphalomyélite féline d’origine inconnue : une analyse rétrospective de 16 cas. Cette étude visait à décrire le signalement, les signes cliniques, les résultats de l’imagerie par résonance magnétique (IRM), l’analyse du liquide céphalorachidien (LCR), le traitement et l’issue de la méningo-encéphalomyélite féline d’origine inconnue (MEOI). Les dossiers médicaux de 16 chats répondant aux critères d’inclusion de la pléocytose du LCR, les résultats négatifs du LCR pour des maladies infectieuses par amplification en chaîne par polymérase (ACP) et les constatations caractéristiques par IRM ont été évalués rétrospectivement. L’âge médian était de 9,4 ans. Les signes cliniques incluaient l’ataxie, les déficits proprioceptifs, les crises d’épilepsie et l’hyperesthésie spinale. La numération des cellules nucléées du LCR a augmenté (médiane de 70,7 cellules/μL), avec une pléocytose à prédominance mixte et la concentration de protéine du LCR était accrue chez 15/16 chats. L’imagerie par résonance magnétique a montré des lésions infiltrantes intraparenchymateuses mal définies dans 13 cas. Tous les chats ont reçu un protocole de traitement à base de corticostéroïde; les thérapies additionnelles incluaient la lomustine, la cytarabine et des médicaments anticonvulsifs. De légers signes neurologiques ont été observés chez 5/12 chats, mais 7/12 chats étaient neurologiquement normaux lors du réexamen. Cela représente la première étude de la MOI, ce qui souligne que la MOI est un diagnostic différentiel important chez les chats ayant une présentation neurologique variable. Le pronostic semble bon avec la thérapie immunomodulatoire.(Traduit par Isabelle Vallières).