Variation of upper lip pressure on upper teeth during non-extraction orthodontic treatment: A prospective clinical study

The objectives of this prospective clinical study are to quantify the variation of pressure exerted by the upper lip on the upper teeth during the alignment phase and to evaluate its capacity to adapt to changes in dental position. Thirty young subjects in skeletal Class I relationship requiring non-extraction orthodontic treatment were included in this study. The pressure exerted by the upper lip on the upper central incisors and right canine were measured during rest and swallowing positions using a pressure transducer before bracket placement (T0), after bracket placement (T1), three months (T2) and six months later (T3). Maxillary intercanine width (CC), upper arch length (U) and crowding (C) were measured on stone models at T1, T2 and T3 to determine the existence of a correlation between the variation of lip pressure and these variables. The lip pressure significantly increased after bracket placement and remained relatively stable during the six-month period. The labial pressure on the incisors was the only variable to significantly decrease at T3, though remaining significantly higher than the starting pressure. A positive correlation was found between the variation of the inter-canine distance and the labial pressure on the canine at rest whereas a negative correlation exists between the crowding and the labial pressure on the incisors at rest. This study showed that increasing inter-canine width disrupts the muscle equilibrium and therefore is prone to relapse, whereas the upper lip can better adapt to the protrusion of upper incisors. Les objectifs de cette étude clinique prospective étaient de quantifier la variation de pression exercée par la lèvre supérieure sur les dents supérieures pendant la phase d’alignement et d’évaluer sa capacité à s’adapter aux changements de position des dents. Trente jeunes sujets en relation squelettique de classe I nécessitant un traitement orthodontique sans extractions ont été inclus dans cette étude. La pression exercée par la lèvre supérieure sur les incisives centrales supérieures et la canine droite a été mesurée pendant les positions de repos et de déglutition à l’aide d’un transducteur de pression avant la mise en place des attaches (T0), après la pose des attaches (T1), à trois mois (T2) et à six mois (T3). La largeur maxillaire inter-canine (CC), la longueur de l’arcade supérieure (U) et l’encombrement (C) ont été mesurés sur des modèles en plâtre à T1, T2 et T3 pour déterminer l’existence d’une corrélation entre la variation de la pression labiale et ces variables. La pression labiale a augmenté de manière significative après la mise en place des attaches et est restée relativement stable au cours de la période de six mois. La pression labiale sur les incisives a été la seule variable à diminuer significativement à T3, tout en restant significativement plus élevée que la pression de départ. Une corrélation positive a été trouvée entre la variation de la distance inter-canine et la pression labiale sur la canine au repos alors qu’il existe une corrélation négative entre l’encombrement et la pression labiale sur les incisives au repos. Cette étude a montré que le fait d’augmenter la largeur inter-canine perturbe l’équilibre musculaire avec par conséquent une tendance à la récidive, alors que la lèvre supérieure s’adapte mieux à la protrusion des incisives supérieures.